AIMER ET FAIRE AIMER LE LIVRE
DE LA PROMOTION DU LIVRE
Aimer et faire aimer le livre. Renforcer et moderniser les réseaux de bibliothèques publiques voire privées et les libraires pour la production d'oeuvres de qualité et d'accompagner une promotion adéquate. Former les acteurs de la chaîne du livre. Tel devrait être l'enjeu capital pour les pouvoirs publics ivoiriens.
Malheureusement, les tenants du pouvoir sont encore plus hésitants; car les fonds qui devraient être alloués aux éditeurs sont renvoyés aux calendes grecques. Le salon international du livre d'Abidjan, depuis belle lurette,est un vieux souvenir.
C'est dans cette grisaille que certaines maisons d'édition (Vallesse Editions) se sont donné pour mission de participer, malgré leurs maigres moyens, activement au developpement du patrimoine littéraire en Côte d'Ivoire. La preuve depuis le 10 janvier 2007 Vallesse a lancé un concours littéraire denommé Les Manuscrits d'Or; qui rappelons-le sera très bientôt à sa troisième édition.
Outre Vallesse, ici et là sont organisés des concours littéraires. Citons pêle mêle le concours de nouvelles du Fonds des Nations Unies pour la Population, Côte d'Ivoire, édition 2006; Le prix Isaïe Biton Koulibaly de la nouvelle. Il est à noter que ce concours consiste pour chaque candidat de donner une suite à l'une des nouvelles d'un recueil de nouvelles de l'auteur (Biton). Nous avons également Le grand prix littéraire ivoirien Kailecedra. Et sans oublier le tout dernier né des prix; Le prix ivoire de l'Association Akwaba culture présidée par Mm Isabelle Fofana Kassi.
Cette association se propose, à trvers ce prix, recompenser les meilleures plumes du monde littéraire de l'Afrique francophone.Comme on le voit,les pouvoirs publics ayant démissionné des personnes aimant le livre et voulant faire partager ce plaire de lire font des pieds et des mains pour combler ce vide. Pour vu que ce mouvement emballe des mecènes pour le bien-être de l'Ivoirien. Car quel que soit le milieu social,le plaisir de lire ne peut se commander ni se décreter, mais plutôt se cultiver.
Auguste Gnalehi